Mieux communiquer pour faciliter la diffusion de l’information aux cibles à travers différents canaux aux fins de l’atteinte de ses résultats, tel est l’objectif du réseau WiLDAF/ FeDDAF Bénin et de son partenaire de mise en œuvre ABPF en initiant dans le cadre du projet pour la promotion des droits sexuels et reproductifs des femmes et des jeunes filles en milieu rural « GNONNANTCHE » des émissions radiophoniques en langues locales dans les communes d’intervention dudit projet.
Rappelons que l’objectif de ce projet démarré depuis février 2020 pour une durée de trois ans, est d’accroître l’autonomisation juridique et fonctionnelle des femmes et des filles pour une sexualité responsable.
Dans le cadre de sa mise en œuvre, il est prévu des émissions radiophoniques en vue de la diffusion de l’information sur les droits sexuels et reproductifs aux cibles sur les antennes des médias locaux. Ces émissions viennent, en soutien à toutes les autres actions sociales d’éducation préventives prévues par le projet.
C’est ainsi que courant le mois d’aout 2021, dix-sept (17) émissions ont été organisées sur les antennes des radios AIFA, CITE FM, COLLINES FM, IDADU, ILLEMA, OUESSE, ROYAL FM, TCHETI, TONASSE, TONIGNON.
Huit (8) thèmes ont été abordés au cours desdites émissions, à savoir :
- Grossesses en milieu scolaire : enjeux et stratégies pour les éviter ;
- Planification familiale : enjeux et diverses méthodes ;
- Planification familiale des jeunes et des adolescents : accès à l’information
- Planification familiale au Bénin : utilisation de la planification et barrières géographiques et socio-culturelles ;
- Santé sexuelle et de la reproduction des adolescents et jeunes au Bénin : mécanisme de protection des victimes de violation de droits sexuels et reproductifs,
- Santé sexuelle et de reproduction : accès à l’information,
- Violences faites aux femmes et au Bénin: mécanisme de protection et sanctions encourues par les auteurs
- Les violences faites aux femmes : définition, état des lieux et différentes formes.
Lors de ces émissions l’accent a surtout été mis sur les aspects suivants :
- Devoir d’informer et d’avoir un langage adapté à l’âge sur la sexualité;
- Nécessité de s’informer pour mieux informer sa progéniture ;
- Devoir d’apporter un enseignement sur les conséquences d’une grossesse précoce ;
- Devoir d’informer sur la parenté responsable, sur comment éviter les grossesses précoces et les IST ;
- Avantages sur l’accès des jeunes et des adolescents à l’information sur les méthodes contraceptives ;
- Conséquences issues de l’absence de dialogues entre les parents et les enfants sur la sexualité ;
- Textes de lois relatifs à la santé sexuelle et de la reproduction en vigueur ;
- Conséquences des violences faites aux femmes ;
- Nécessité de combattre les violences faites aux femmes aux fins de leur éradication ;
- Sanctions encourues par les auteurs de violation de leurs droits ;
- Recours en cas de violation des droits ;
Notons que certaines émissions étaient interactives et nombreux sont ces auditeurs qui sont intervenus en approuvant la pertinence des thèmes abordés toute en soulevant des questions qui alimentent les fausses rumeurs en matière de méthodes contraceptives, les pesanteurs sociales qui plombent l’aile à l’accès à l’information en matière de planification familiale, les barrières géographiques dans les zones enclavées, la méconnaissance des textes de loi, la stratégie à utiliser pour informer les jeunes et le contenu des thèmes à aborder avec cette jeunesse.
Les animateurs de ces émissions à savoir des enseignants de SVT formés et patrons artisans appelés Volontaires Amis des Enfants)(VAE), des représentants de l’équipe de gestion du projet n’ont pas manqué de répondre à ces préoccupations.