JOURNEE DE L’ENFANT AFRICAIN EDITION 2022 : WiLDAF/BENIN TIRE LA SONNETTE D’ALARME AU COURS DES SEANCES GRAND PUBLIC ORGANISEES DANS LES COMMUNES DJIDJA, ZAKPOTA ET COVE SUR LES VIOLENCES SEXUELLES PERPETREES CONTRE LES ENFANTS

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JOURNEE DE L’ENFANT AFRICAIN EDITION 2022 : WiLDAF/BENIN TIRE LA SONNETTE D’ALARME AU COURS DES SEANCES GRAND PUBLIC ORGANISEES DANS LES COMMUNES DJIDJA, ZAKPOTA ET COVE SUR LES VIOLENCES SEXUELLES PERPETREES CONTRE LES ENFANTS

Dans le cadre de la commémoration de l’édition 2022 de la Journée de l’enfant africain célébrée le 16 juin, le Réseau WiLDA/Bénin a marqué l’évènement à travers l’organisation d’une campagne de sensibilisation grand public, les 15, 16 et 17 Juin 2022 au profit des communautés dans les communes de Djidja (Dohuimè), Zakpota (Tindji) et COVE (Houen-Honso) dans le département du ZOU.

Ces communes ont été choisies en raison du triste record qu’elles battent en matière d’agressions sexuelles contre les enfants.

En effet, la base du Système Intégré de Données sur la Famille, la Femme et l’Enfant (SIDoFFE) a révélé que de janvier à Décembre 2021, 31 cas de mariage précoce, 18 cas de grosses précoces et 35 cas d’agressions sexuelle à Zakpota,13 cas de mariage précoce et 37 cas d’agressions sexuelles à Covè, 6 cas de grossesses précoces à Djidja, ont été enregistrés.

Cette campagne de trois jours a pour objectif d’informer les populations sur les dispositions législatives en matière de santé sexuelle et de la reproduction et des thématiques connexes liées aux VBG. Elle a connu la participation de plusieurs personnes ressources notamment : des représentants de WiLDAF-Bénin, des leaders d’opinion, des élus locaux, des Volontaires Amis des Enfants (VAE).

Ces séances qui ont été animées de façon participative via le théâtre d’intervention, s’inscrivent dans la mise en œuvre du projet intitulé « Projet pour la promotion des droits sexuels et reproductifs des femmes et jeunes filles pour une parenté responsable en milieu rural : « GNONNANTCHE » dont l’objectif est d’accroitre l’autonomisation juridique et fonctionnelle des femmes et des filles pour une sexualité responsable.  572 personnes dont 369 femmes et 203 hommes ont été touchées.

La démarche méthodologique très adaptée au public analphabète et sa nature participative, a suscité la réflexion des participants sur les droits sexuels et reproductifs et les VBG, a permis de recueillir les témoignages des participants sur les cas de VBG auxquels ils sont confrontés et de les informer sur les textes et mécanismes d’aide et d’accompagnement existants.